Il se tient derrière moi. Très près derrière moi. L’impression que son corps touche le mien tout en ne le touchant pas, qu’il m’étreint sans même m’effleurer. Son cou emboîté contre ma nuque. Sa bouche tout près de mon oreille. Un fragment d’interstice rempli d’un désir qui se repaît dans sa retenu. Le jour suivant, le souvenir de ce moment rend les jambes flageolantes. Quelque chose comme une amplitude traverse le corps, l’habite en oxymore.